Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Méthode BS, anti-régime, anti-médoc, pour se réapproprier son pouvoir d'achat et se réconcilier avec sa santé et la planète

31 juillet 2011

J'ai bien tout lu ... "les nutritionnistes"

et en recoupant leurs écrits j'en ai tiré mon propre programme nutritionnel santé :-)

Parce qu'il faut être honnète, c'est dur de s'y retrouver et encore plus de ne pas se perdre dans les conseils tant les uns sont orientés santé et les autres pertes de poids. Pfff

Bref mes préoccupations étant de préserver ma santé tout en perdant, non pas du poids, mais de la masse grasse, voici mon pense-bête alimentaire (dument affiché au dessus du plan de travail de ma cuisine d'ailleurs).

MENU QUOTIDIEN SANTE

Au réveil

1 grand verre d'eau (la bouteille trône désormais sur ma table de chevet pour y penser)

Au petit déjeuner

1 boisson (Café oh mon café ...)

1 produit laitier (Lait filière nutrition, what else ?)

1 produit céréalier 

éventuellement 1 fruit entier ou des fruits secs

Dans la matinée

1 grand verre d'eau

1 fruit ou des fruits secs si non consommés au petit déjeuner

éventuellement 1 produit céréalier si non consommé au petit déjeuner ou déduit du déjeuner (à Index glycémique le plus bas possible)

éventuellement 1 produit laitier si non consommé au petit déjeuner ou déduit du déjeuner

Au déjeuner

1 grand verre d'eau

2 portions de légumes de couleur différente (l'astuce pour consommer des légumes, c'est de construire le repas autour des légumes ;-))

1 portion de viande/poisson/oeuf (Filière nutrition tant qu'à faire)

1 portion de légumineuse/féculent/produit céréalier (à Index glycémique le plus bas possible)

1 produit laitier (c'est le moment idéal pour le fromage)

éventuellement 1 fruit

Dans l'après-midi

1 boisson (C'est l'heure du thé, autant en profiter, surtout si on apprécie le thé vert)

1 fruit ou des fruits secs si non consommés au petit-déjeuner ou au déjeuner

éventuellement 1 produit céréalier (à déduire du dîner en cas de désir de perte de poids)

éventuellement 1 produit laitier (même règle)

Au dîner

1 grand verre d'eau

2 portions de légumes de couleur différente (idem que pour le déjeuner et j'ajouterais que rien ne vaut le Bio de saison et local en ce qui concerne les légumes)

1 portion de viande/poissons/oeuf plutôt maigres (les gras, c'est plutôt pour le midi)

1 portion de légumineuse/féculent/produit céréalier (sauf si on cherche à perdre quelques kilos)

éventuellement 1 produit laitier (c'est le moment idéal pour le yaourt)

éventuellement 1 fruit

Au coucher

1 grand verre d'eau

éventuellement 1 fruit si non consommé au dîner

 

Les 4 règles du menu santé :

  • Surveiller l'index glycémique des produits céréaliers/féculents, opter pour des index bas pour contrôler la glycémie sachant que par ailleurs les "Index bas" sont les plus riches en micronutriments
  • Respecter la pyramide nutritionnelle (600 gr de légumes par jour puis 5 cuillère à soupe de féculents/légumineuse/produits céréaliers puis 4 parts de viandes/poissons/oeuf (1 part = 1 oeuf ou 50 gr de viande ou 100 gr de poisson) puis 3 produits laitiers puis 2 fruits puis 1 cuillère à soupe d'huille)
  • Equilibrer au maximum les Oméga 6 et 3 (diminuer les 6, augmenter les 3)
  • Zéro gras trans

Le menu perte de poids ne diffère du menu santé qu'au niveau de :

  • la consommation de féculents/légumineuse/produits céréaliers qui est à éviter le soir
  • la surveillance de l'index glycémique des fruits et légumes qui doit être le plus bas possible surtout si associés à des graisses
  • la teneur en graisses saturées des portions de viande/poisson/oeuf et des produits laitiers qui doit être réduite à l'exception des 2 portions de viande rouge et des 2 portions de poissons gras fortement conseillées par semaine. Et quand on sait que les produits d'origine animale de la filière Nutrition sont plus riches en Oméga 3 naturels et moins en graisses saturées ....

 Finalement ce n'est pas si difficile, non ?

Publicité
Publicité
1 juin 2011

Bio versus non Bio

Quand on se préoccupe de sa santé, on est forcément adepte du Bio, cette pratique de l'agriculture respectueuse de la Terre sensé nous éviter résidus de pesticides et autres cocktails détonnants dans nos aliments. Sauf que j'aimerai bien qu'on m'explique où est le respect de la planète lorsqu'on fait voyager des fruits et des légumes d'un bout de la planète à l'autre ? On ne pollue pas les sols et les eaux en les cultivant mais on pollue l'atmosphère en les transportant !

Et que penser de ces amalgames estampillés Bio qui contiennent de l'huile de Palme Bio, cette huile produite par des palmiers que l'on plante en masse au détriment des forêts primaires et qui, outre le fait qu'ils privent notre Terre de ses poumons, contribuent à tuer la Biodiversité mère de l'équilibre ? Que penser de ces immenses étendues de blé Bio, de maïs Bio, de soja Bio qui ont remplacées les polycultures et nourrissent des vaches Bio elles aussi qui produisent du lait tout aussi Bio sans jamais manger un brin d'herbe ?

Le Bio a été détourné par les industriels pour redonner confiance aux consommateurs échaudés par les scandales alimentaires, et comme tout produit de cette machinerie, il est devenu abordable et envahit les étals des grandes surfaces mais se faisant il a perdu son sens. Bio pour biodynamique, n'existe pour ainsi dire plus sauf chez les petits producteurs qui ont adopté ce mode d'agriculture par conviction et non au nom du désormais sacrosaint fric. Forcément ce Bio là n'est pas abordable car il est produit laborieusement par une main d'oeuvre qualifiée, passionnée et intransigante qui se préoccupe davantage de la perennité de son outil de travail, la Terre et sa Biodiversité protectrice, et de la qualité tant gustative que nutritionnelle que du rendement au m2. Un Bio a deux vitesses qui ne tardera pas à connaître son scandale sanitaire faisant perdre confiance au consommateur, le détournant de la bonne voie sans distinction entre la vrai et l'usurpatrice.

Pourtant le Bio c'est la norme ! c'est le respect des cycles naturels, la préservation de la faune et de la flore qui oeuvrent en commun et fabriquent nos ressources. Nous l'avons reçu en héritage du Bon Sens de nos ancètres. L'agriculture Bio est née du désir de tirer le meilleur parti de la Nature sans jamais lui nuire tant elle a une vision large et lointaine. Le Bio, au sens premier, c'est la sécurité de disposer saison après saison, année après année, de toujours autant de richesses, c'est une valeur à laquelle on ne peut qu'adhérer dès lors qu'on se projette au delà du jour même. Le Bio et sa petite soeur l'Agriculture Raisonnée, c'est l'avenir de l'agriculture respectable et donc rémunérée comme telle si chacun fait aussi à son échelle l'effort de payer le juste prix des choses.

Seulement Bio et grandes surfaces d'exploitation sont incompatibles, la Nature n'aime pas le monopole et la monotonie qu'elle s'emploie à détruire comme elle jugule toute forme d'invasion par la famine ou la maladie. L'humanité grandissante a t-elle un autre choix que de revenir à la variété sur autant de petites surfaces que la Biodiversité et ses besoins alimentaires l'exigent ? Cultiver et élever de façon durable en appliquant les méthodes de la Biodynamique pour pouvoir nourrir durablement et sainement toute sa population mondiale en se préservant des calamités naturelles ? Longtemps on a pensé que l'industrialisation de l'agriculture apporterait une réponse à la faim dans le Monde. Il est désormais prouvée que non seulement la Faim dans le Monde est plus le fait d'une mauvaise répartition que d'un réel manque de ressources mais il tout autant établit que les monocultures sont préjudiciables à la santé de la planète lorsqu'elles prennent la place des poycultures. Il est également établit que ces mêmes monoclutures sont condamnées à à faire l'objet d'attaques incessantes de la Nature solutionnées temporairement par le recours à la chimie (jusqu'à l'émergence d'un parasite résisitant et Dieu sait que la Nature est inventive) ou durablement par le retour à la variété et à l'entraide végétale et animale gage de diversité et de santé dans nos assiettes.

En conclusion, et parce qu'il en faut une à ce long exposé, il faut encourager le vrai Bio comme on encourage les métiers artisannaux, conservatoire de notre savoir-faire. A l'échelle de notre population dont les besoins et les moyens ne peuvent se contenter de l'artisanat, l'Agriculture Raisonnée apparaît de plus en plus comme le seul bon compromis entre modernité et sagesse. A nous, grace à notre pouvoir d'achat de lui faire savoir qu'elle a tout notre soutien. A nous aussi de faire savoir à l'autre agriculture, celle qui appauvrit notre planète et ses employés, que nous ne la cautionnons plus.

Fruits, légumes et céréales, produit du règne végétal, doivent être de saison, poussés en leur terre et à leur rythme donc cultivés raisonnablement selon les méthodes Biodynamiques dont le Bio est l'héritier souverrain. Rien ne s'oppose, dans la limite du raisonnable dû à la rareté, à la consommation de fruits, légumes et céréales d'outre-terre si on accepte de payer un prix juste pour leur culture et leur transport (Au minimum issu du commerce équitable pour ce qui ne peut être produit localement).

Viandes, poissons, oeufs et produits laitiers, produit du règne animal doivent être le produit d'un élevage raisonné bien avant d'être d'appelation Bio car c'est la distribution d'une alimentation appropriée à l'espèce qui fait la qualité de ce qu'elle produit et non la nature biologique de ce qu'elle ingère. 

Quant aux préparations qui échappent par manque de temps ou de compétences à nos mains et à nos yeux, elles ne présentent de l'intérêt que si elles sont le fruit d'un mélange sain faisant la part belle aux ingrédients d'un réel intérêt nutritionnel. C'est le cas des AOC, AOP et autre Label valorisant un savoir-faire ancestral et par essence sage. A défaut des moyens de s'offrir une grand-mère nutritionniste (expression emprunté à Philippe Weill dans "Mon assiette, ma santé, ma planète") à domicile, ré apprenons à cuisiner simplement à partir d'aliments simples, sains et issus de l'Agriculture Raisonnée ou Bio précemment évoquées, cela redonnera fierté et moyens aux acteurs de ces filières tout en redonnant à notre alimentation sa juste place dans nos vies et nos budget.

29 mars 2011

Ne pas confondre féministe et féministe

Je suis une féministe de part mon appartenance à la gent féminine, je revendique donc de ne pas être un homme, de ne pas en avoir les traits, la carrure et la force physique. Je suis aussi une féministe car je ne donne pas à une homme le droit de décider à ma place de ce qui est bon ou mauvais pour moi ; je ne le donne à quiconque d'ailleurs. Pour autant je refuse d'être reléguée aux tâches dévolues à la gent féminine depuis que le Monde est Monde sous prétexte que nos ancêtres présentaient les qualités pour les assumer. J'ai mes propres capacités et mes propres incompétences et c'est en vertu de celles-ci et uniquement celles-ci que je m'octroie le droit d'effectuer certaines tâches alors que j'en délègue d'autres à plus doués que moi.

Nombre de féministes rejettent par principe certaines tâches comme faire la cuisine, s'occuper de l'intérieur, consoler les enfants au nom de l'égalité des droits et des devoirs envers autrui. Certaines se masculinisent physiquement ou professionnellement toujours en vertu des mêmes droits et devoirs. Prendre l'aspect et adopter des comportements caricaturaux du sexe opposé n'a jamais modifié profondément une personnalité faite de qualités et de défauts propres eux même héritage de la génétique et de l'histoire de chacun. En d'autres temps la chasse était réservée aux mâles tandis que la cuisine était le sort des femelles, c'était un temps où la survie ne laissait pas la place aux quêtes identitaires et où on s'imprégnait bon gré mal gré des traits de caractère du sexe auquel on appartenait dès le plus jeune âge. De nos jours les familles sont éclatées, reconstituées ou mono parentales. Les rôles sont partagés par principe (féminisme) ou par obligation (seul(e) à élever les enfants), aucun n'est dévolu à un sexe en particulier sauf dans quelques esprits attachés aux valeurs ancestrales et rassurantes. Nous vivons donc une ère où aptitudes et dons devraient seuls orienter vers des activités plutôt que d'autres. Pour autant il semble que nous nous cherchions encore dans ce domaine comme un adolescent cherche son identité au moment où il quitte le moule parental. Le féminisme ressemble à s'y méprendre à la crise qui secoue nos jeunes vers la quinzaine, celle qui les mènera vers la connaissance d'eux même (beaucoup beaucoup plus tard LOL) sauf qu'elle touche l'humanité toute entière. C'est plutôt un bon présage puisqu'à la crise succède une certaine maturité, celle où l'on fait sien ce que le passé nous a légué de meilleur et celle où on prend conscience de ses erreurs.

 

28 mars 2011

Renouer avec la cuisine

Je ne jette pas la pierre à ma mère qui n'a pas eu la possibilité de m'enseigner ce qu'elle même n'avait pas acquis, mode de vie et génération obligent, le plaisir de préparer un repas, quoi qu'un peu quand même. C'est un manquement que je me dois de ne pas reproduire avec mes propres filles. Fort heureusement, mon passage en restauration et la fréquentation d'un substitut maternel en la personne de ma première "belle-mère" a réparé le mal et m'a donné quelques bases solides (ma première "belle-mère" étant une de ces femmes d'agriculteur productrice de ses légumes et de ses volailles) sur lesquelles je peux compter maintenant que j'ai décidé de contrôler le contenu de nos assiettes.

Parce que ne nous leurrons pas, sans cuisine maison, impossible de maitriser la teneur en graisses, en sucres et en farines blanches qui contribuent au remplissage intempestif de nos adipocytes.

Mais la cuisine, ce n'est pas une corvée (contrairement à ce que j'ai pu penser en écoutant ma mère épuisée par une journée au bureau se plaindre de devoir gérer cela en plus du reste), c'est même un loisir si tant est qu'on arrête de considérer le temps passé aux fourneaux comme un temps perdu pour d'autres choses, c'est le loisir de transformer de ses mains et de son imagination des matières premières en un plat aussi beau que bon, comme un peintre mélange des couleurs pour en faire une toile, comme un menuisier assemble des pièces de bois pour en faire un magnifique meuble, avec en plus da fierté d'accomplir une tâche majeure (faut bien que quelqu'un nourrisse ces bouches affamées) dévolue à la gent féminine depuis que le Monde est Monde, intelligence pratique oblige, et qui n'est pas ingrate. Qu'on arrête de dévaloriser la cuisine hormis quand elle est étoilée. Nourrir est un privilège qui n'est accordé - ou devrait n'être accordé - qu'à ceux, surtout celles, qui ont pris conscience de la grandeur de leur rôle.

Et les consomateurs dans tout cela ? Si leur pratique de la table se résume à remplir le plus vite possible leur estomac sans même respecter le savoir-faire et les ingrédients, ils sont les clients idéaux de la pillule-nourriture du futur et sont certainement déjà des adeptes du tout-prêt. Seulement une autre voie existe, celle de l'éducation. Comme on inculque le "bonjour" à nos enfants, on se doit d'inculquer le "merci pour ce que tu as réussi à faire et qui nous ravit les yeux et les papilles sans compter que cela calme notre faim" à ces mêmes enfants pour qu'un jour ils prennent à leur tour conscience de la grandeur de ce rôle et s'énorgueillissent de le tenir.

 

16 mars 2011

Ebauche d'une nouvelle vie alimentaire

Aujourd'hui, jour de mon anniversaire, j'aurais volontiers tenté d'arrêter de fumer (à nouveau). Bah oui, je sais que c'est malsain et que je m'écourte l'existence. Seulement arrêter de fumer c'est un long parcours du combattant. déjà il faut se sevrer de la nicotine, puis du "porter à la bouche" et enfin parvenir à se passer des effets dynamisants et anxiolytiques de ce poison soit en traitant la cause du manque de dynamisme et/ou de l'anxiété soit en leur trouvant un traitement alternatif (ce qui risque d'être ma solution, stressée de naissance que je suis).

Du coup je reporte ce projet à plus tard non sans perdre de vue qu'il y a urgence mais ma priorité du moment c'est de perdre sufisament de poids pour me permettre d'en reprendre lorsque j'arrêterai de fumer (LOL) et de me reconcilier pour de bon avec mon mirroir.

L'hiver a été gastronomique et me voilà à nouveau boudiné dans mon 40. Certes à la même époque l'année dernière il me fallait envisager de renouveler ma garde robe en 44 et je peux être fière d'avoir lâché plus de 10 kg en quelques mois de pertubations amoureuses et 2 paquets de clopes quotidiens mais force est de constater que le calme revenu, le tabac ne suffit plus à me maintenir dans l'intervalle que je me suis fixé sur le plan pondéral. Il va falloir ressortir les bouquins de régime de la bibliothèque et s'atteler à la tâche ardue du rééquilibrage alimentaire. Il faut dire que j'aime manger. Les plaisirs de la bouche comblent autant mon appétit que mes besoins affectifs et sociaux. A cela s'ajoute un goût pour ne pas dire une passion pour le savoureux, l'onctueux apportés par ... le gras et notamment celui des fromages. Je pars avec un handicap dans la course à la sveltitude car s'il sera possible d'y renoncer temporairement, mon naturel gourmand me ramènera tôt ou tard sur les sentiers de la bonne chair.

Que lis-je ("Index glycémique, votre dernier régime !" du Docteur Claude Allard) ? en gérant l'index glycémique je peux maitriser mon poids sans me priver de mes petits "bonheurs" ! 

Qu'à cela ne tienne, je vais essayer plus sérieusement que la première fois (livre acheté en 2007 mais certainement mal compris à l'époque) d'autant mieux que j'ai perdu confiance en cette industrie qui nous nourrit et que c'est elle qui est mis en cause (farines raffinées devenant rapides alors qu'elles étaient lentes et complexes par le passé) lorsque surpoids rimme avec pic d'insuline.

 

Publicité
Publicité
1 janvier 2011

J0 d'une remise en question

Pour remettre en question un système bien huilé, une mécanique qui ronronne aussi parfaitement que celui qu'on nous invite à adopter à grand renfort de messages publicitaires, il faut des grains de sable, des détonateurs.

Ils furent au nombre de 3 dans mon cas tous ayant pris le visage de la maladie.

  1. Le cancer d'un proche
  2. La mort de plusieurs de mes chiens
  3. Ma propre surcharge pondérale

Le premier détonateur guète malheureusement tout le monde à un point tel qu'on le considère comme une fatalité moderne. Pourtant quand IL frappe rares sont ceux qui l'acceptent comme on accepterait "ce qui était écrit là haut". La littérature fourmille d'ouvrages grand public rendant accessible et intelligible le résultat d'études toutes plus probantes les unes que les autres et incriminant l'alimentation ou le mode de vie dans le cancer. Seulement cette littérature n'est pas au programme scolaire, elle ne fait même pas l'objet d'encouragements par des prix, elle ne trône que sur les étagères du libraire, dans un coin de son magasin derrière les romans, les essais politiques et les magazines de tout ordre. Pour s'y intéresser, il faut y être sensible, et pour y être sensible, il faut toucher du doigt la réalité de la maladie.

Dans une précédente vie professionnelle, j'ai élevé des chiens. Longtemps activité marginale, l'élevage canin n'intéressait pas ou peu l'industrie agro-alimentaire, l'industrie tout court d'ailleurs et il fallait se débrouiller tant au niveau matériel qu'au niveau de l'alimentation. Puis il a eu le scandale de la vache folle. Coincidence ou pas, les quelques marques proposant une alimentation industrielle somme toute pratique pour celui qui a plus d'une gamelle par jour à confectionner et à distribuer furent racheter par des grands groupes ... les farines de viandes devinrent alors l'ingrédient de base, au coté des protéines de soja et des graisses végétales des assiettes nos quattre pattes. A l'échelle de la durée de vie d'un chien, le résultat ne s'est pas fait attendre. Cancers, insuffisances "organiques" ont commencé à faucher nos compagnons pour le plus grand bonheur du porte-feuille de son médecin traitant à lui et de son pharmacien, quand il ne tenait pas aussi le rôle de son supermarché, le vétérinaire. Je vous promet qu'il faut une sacré dose d'incrédulité pour douter de la (bonne) parole de celui qui est sensé détenir le savoir sur la santé et ce qui la compromet mais quand la mort vous enlève 7 compagnons en moins d'un an et que votre fournisseur d'aliments vient reprendre tout votre stock à des fins d'analyses dont vous n'aurez aucune nouvelle, on est tout d'un coup seule face à une question : et si c'était la bouffe ? Alors on fouille dans la littérature quasi inexstante d'ailleurs sur le sujet et on découvre que nourrir un chien au maïs n'est pas plus logique que de nourrir une vache à la viande. Et pourtant c'est ce que les industriels font. 

Fichue balance, fichu mirroir qui me renvoient l'image d'une "grosse" à laquelle je ne peux m'habituer. Et ces douleurs qui commencent à faire partie de mon quotidien. J'ai l'excuse d'avoir porté 3 enfants et aussi d'avoir arrêté de fumer, ma famille ne me fait d'ailleurs aucun reproche. J'ai bien tenté des tas de régimes plus ou moins intelligents, en plus je ne mange pas tant que cela à en croire le calculateur de calories alors pourquoi ces 15 kg de gras accrochés à ma silhouette ? J'ai tout lu sur le sujet là encore (Définitivement je remercie mon goût immodéré pour la compréhension), je dois avoir à peu près tous les ouvrages sur les régimes (Montignac, Weight Watcher, Allard pour les moins pire mais aussi Dunkan et les autres à ne surtout pas suivre) et je dois les avoir à peu près tous essayé de façon plus ou moins rigoureuse. J'ai bien perdu quelques kilos mais je les ai repris dès que mes habitudes alimentaires ont repris le dessus. Et ces habitudes sont celles que j'ai acquises au fil de mon éducation gustative (de gourmet dois-je avouer) et des conseils religeusement intégrés de mon médecin ou des organismes de santé public : 5 fruits et légumes par jour qu'ils disent, des céréales à tous les repas, pas trop gras, pas trop salé, du poisson trois fois par semaines, de la margarine à la place du beurre ... Effectivement je n'ai pas de cholestérol et tant mieux vu mes antécédents familiaux en matière de maladies cardio-vasculaires, mon IMC est juste au dessus de la norme, quant à mon tour de taille, il ne dépasse que de quelques petits centimètres celui qui doit faire peur, mais j'engraisse, je m'alourdis comme si le moindre gramme de nourriture se transformait en réserve irrémédiablement. Fatalité de l'age ?

Hors de question ! Si je n'ai pas retenu grand chose de mes classiques, j'ai au moins appris de Diderot que nous sommes acteurs de nos vies. Par conséquent, si notre vie pondérale et sanitaire ne nous sied pas, nous avons - s'il n'est pas trop tard - le pouvoir de l'améliorer. Et cela passe par l'assiette ; "Fait de ton alimentation ta première médecine" aurait dit Hypocrate, une référence si je ne m'abuse. L'assiette de mes chiens les as tué, la mienne étant au main des même industriels définitivement plus intéressés par le rendement et la rentabilité que par les effets à long terme de leurs mélanges expérimentaux sur notre santé, elle, et celles de mes proches, redeviennent ce qu'elle n'aurait jamais du cesser d'être : saine !

Mes parents peuvent être fièrs, la maturité me gagne (dernier stade avant la sagesse LOL). Je n'adopte plus puérilement le comportement que l'autorité  me dicte, je le remets en question, l'éprouve et choisis de faire ce qui ne me nuit pas.

Assiette prépare toi à des changements ... de contenu ;-)

 

1 janvier 2011

Une présentation s'impose

Je ne suis ni médecin, ni nutritionniste, ni producteur, je ne suis qu'une mère de famille soucieuse et même inquiète de ne pas parvenir à tenir son rôle correctement auprès de sa famille - et d'elle même - les nourrir !

Quoi de plus légitime.

Ils me font confiance et je devrais pouvoir faire confiance à ceux qui me fournissent. Pourquoi n'est-ce plus le cas ?

Plus j'y réfléchis et plus je me laisserais bien tenter par la philosophie soixante-huitarde (née en même temps que moi) qui, s'il est prête à rire au 21ème siècle, est fondée, elle au moins, sur la suppression des intermédiaires qui s'enrichissent sur le dos des travailleurs. Et pourtant je ne suis pas communiste, bien au contraire. Je ne suis même pas socialiste. En fait je suis apolitique car je n'ai pas encore rencontré un parti ou même une mouvance défendant le vrai Bon Sens.

Mon créneau en fait c'est : se trouver soi même puis trouver sa place au sein de la communauté en mettant ses capacités/dons à son service en échange de quoi cette communauté nous rétribue et met ses ressources à notre disposition. Certains qualifieront mon raisonnement de simpliste, en ce qui me concerne, je le qualifie de simple et la simplicité est une valeur sûre qui ne gène que les prestidigitateurs qui gouvernent le Monde. 

Ceci dit, et pour revenir au sujet de mes préocupations basiques (sans m'égarer dans le labyrinthe de l'économie mondiale), comme toute bonne mère de famille, je dispose d'une arme d'une grande efficacité me permettant d'encourager un mode de production - celui qui répond à mes attentes - plutôt qu'un autre : mon pouvoir d'achat. A l'échelle d'un individu il paraît bien insignifiant mais à l'échelle d'un groupe ou d'une population .... je prendrais volontiers le pari qu'il obligerait l'industrie agro-alimentaire à changer son fusil d'épaule. Il n'y a qu'à voir comme elle s'est mise au Bio pour (re)gagner le marché du consomateur en perte de confiance !

Voici donc qui je suis : une seule et unique personne fermement décidée à bien acheter de quoi bien nourrir sa famille. Si l'alimentation et plus globalement les soins n'ont plus les faveurs du public - comme en témoigne la part du budget qui leur est désormais consacré, ils constituent à mes yeux un témoignage de l'intérêt que je porte à mes proches. L'attention que je leur consacre, la qualité que j'en exige doivent préserver leur santé et la mienne, c'est le devoir d'un parent vis à vis de ses enfants et le devoir d'un homme vis à vis de lui même.

1 janvier 2011

Comment ce blog est né

Envie de partager, de revendiquer, de montrer du doigt ... ce que j'ai appris, expérimenté, compris et surtout ce qui m'exaspère et me ferait presque pleurer dans ce système, cette société moderne faisant la part belle à une industrie ayant perdue de vue que son rôle est/était d'améliorer la condition humaine.

Marre de me sentir otage et acteur malgré moi d'une idéologie qui ne promet rien de bon tant à nous même qu'à nos enfants : la consommation.

Besoin de renouer avec des valeurs humaines simples et fondées sur le Bon Sens, d'armer mes filles d'un Esprit Critique salvateur, de faire valoir mon vrai pouvoir d'achat, celui de sortir ou non ma carte bancaire !

Ainsi est né ce blog, pour pousser coups de gueule et coups de coeur, ma toute petite contribution à un avenir moins sombre que celui qui nous attend si nous ne remettons pas en question certaines pratiques.

 

Publicité
Publicité
Méthode BS, anti-régime, anti-médoc, pour se réapproprier son pouvoir d'achat et se réconcilier avec sa santé et la planète
Publicité
Publicité